©Blick Photographie, DÉ/S/RIVES

DÉ/S/RIVES

BLICK PHOTOGRAPHIE entame son nouveau projet autour du fleuve mêlant photographie, son, vidéo, écriture et performance sur une durée de trois ans –  2023-2026 – sur les territoires rhodaniens et ligériens de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dans une collaboration étroite avec les acteurs de terrain de l’environnement fluvial et des scientifiques. Le projet DÉ/S/RIVES questionne les liens interpersonnels qui nous unissent au fleuve à travers le mouvement. Comment croiser la connaissance du monde fluvial avec le sensible, l’intime et l’imaginaire?

Le projet comprend des ateliers, un projet participatif et deux résidences de création.

Projet participatif

Le projet participatif DÉ/S/RIVES est un projet artistique qui sensibilise le  public à son rapport au fleuve. Pendant trois ans, les habitants d’une vingtaine de zones choisies sur les territoires rhodaniens et ligériens de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont amenés à créer des textes et des photographies, exprimant ainsi leur rapport sensible aux écosystèmes fluviaux. Munis d’appareils photo argentiques, les habitants et usagers nous donnent à voir le fleuve de manière singulière, permettant la création d’une véritable encyclopédie visuelle, corpus d’images pouvant servir de socles à une mémoire future des deux fleuves voisins.

Divagations

Depuis 2022, Chloé Colin explore l’eau du Rhône à travers la notion de divagation — humaine, animale et fluide. En observant le fleuve, ses couleurs et ses mouvements, elle interroge la mémoire de l’eau : ce qu’elle transporte, ce qu’elle efface, ce qu’elle dépose. Son travail mêlant films, photographies et gravures révèle les métamorphoses du fleuve et le dialogue discret qui s’instaure entre le courant, les corps et les traces qu’ils laissent.
Son diptyque vidéo Divagations invite à une immersion où un personnage nage sous l’eau, semblant converser avec le Rhône.

S’ils pouvaient parler

©Loïc Xavier, extrait de la série S'ils pouvaient parler, il s'écriraient

Dans son projet de création S’ILS POUVAIENT PARLER, ILS S’ÉCRIRAIENT, Loic Xavier  imagine un échange photographique et épistolaire entre la Loire et le Rhône. Sont-ils frères, amants, ennemis ? Ils se frôlent sans jamais se croiser, l’un a la réputation de fleuve sauvage, l’autre de fleuve domestiqué. L’un va vers la mer dans l’axe Nord-Sud, quand l’autre va vers l’océan dans l’axe Sud-Nord. Tout semble les opposer, mais peut-on parler de fleuve de manière universelle? Ou chaque fleuve a-t’il sa propre personnalité ? Pour rendre vivant ces allers et retours, Loïc Xavier est accompagné de Marine Lanier qui travaillera sur des écrits, renforçant ainsi l’onirisme des prises de vues.

Projet participatif : Collecte

Le projet participatif DÉ/S/RIVES est un projet artistique qui sensibilise le  public à son rapport au fleuve. Pendant trois ans, les habitants d’une vingtaine de zones choisies sur les territoires rhodaniens et ligériens de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont amenés à créer des textes et des photographies, exprimant ainsi leur rapport sensible aux écosystèmes fluviaux. Munis d’appareils photo argentiques, les habitants et usagers nous donnent à voir le fleuve de manière singulière, permettant la création d’une véritable encyclopédie visuelle, corpus d’images pouvant servir de socles à une mémoire future des deux fleuves voisins.

Extrait du projet participatif DÉ/S/RIVES

Résidences de création

Divagations Chloé Colin

Depuis 2022, Chloé Colin explore l’eau du Rhône à travers la notion de divagation — humaine, animale et fluide. En observant le fleuve, ses couleurs et ses mouvements, elle interroge la mémoire de l’eau : ce qu’elle transporte, ce qu’elle efface, ce qu’elle dépose. Son travail mêlant films, photographies et gravures révèle les métamorphoses du fleuve et le dialogue discret qui s’instaure entre le courant, les corps et les traces qu’ils laissent.
Son diptyque vidéo Divagations invite à une immersion où un personnage nage sous l’eau, semblant converser avec le Rhône. L’image devient un espace de dérive mentale : le regard se laisse happer par le flux, les couleurs et les formes mouvantes qui agissent comme des réminiscences, des fragments de mémoire fluide.

Voir la vidéo

Son court métrage Les Larmes d’Ondine prolonge cette exploration dans une dimension poétique et légèrement dystopique, où corps humains et animaux, mouvements liquides et paysages inversés s’entremêlent jusqu’à une inondation traversée par les larmes de la déesse éponyme. Cette eau devenue mémoire interroge l’avenir de nos relations au vivant. Chloé Colin prolonge également l’univers poétique, fictionnel et utopique des Larmes d’Ondine dans un travail photographique La part fluide du monde.

En parallèle des films, Chloé Colin développe une recherche matérielle qui relie photographie, gravure et expérimentation. Elle creuse, raye, incise, imprime : autant de gestes qui évoquent la manière dont l’eau elle-même creuse son lit, modèle les rives, écrit une histoire dans la matière du monde. Ses travaux questionnent ainsi la trace — ce qui demeure, s’efface ou se transforme — comme un levier pour imaginer un futur où humains, animaux et végétaux coexistent dans une logique de coopération plutôt que de hiérarchie. Ses études sur l’animalité s’ancrent notamment sur les observations menées dans les passes à poissons et au contact de la vie aquatique du Rhône.

S’ils pouvaient parler Loic Xavier

Dans son projet de création S’ILS POUVAIENT PARLER, ILS S’ÉCRIRAIENT, Loic Xavier  imagine un échange photographique et épistolaire entre la Loire et le Rhône. Sont-ils frères, amants, ennemis ? Ils se frôlent sans jamais se croiser, l’un a la réputation de fleuve sauvage, l’autre de fleuve domestiqué. L’un va vers la mer dans l’axe Nord-Sud, quand l’autre va vers l’océan dans l’axe Sud-Nord. Tout semble les opposer, mais peut-on parler de fleuve de manière universelle? Ou chaque fleuve a-t’il sa propre personnalité ? Pour rendre vivant ces allers et retours, Loïc Xavier est accompagné de Marine Lanier qui travaillera sur des écrits, renforçant ainsi l’onirisme des prises de vues.

©Loïc Xavier, extrait de la série S'ils pouvaient parler, il s'écriraient
©Loïc Xavier, extrait de la série S'ils pouvaient parler, il s'écriraient
©Loïc Xavier, extrait de la série S'ils pouvaient parler, il s'écriraient
©Loïc Xavier, extrait de la série S'ils pouvaient parler, il s'écriraient

Extraits d’ateliers

Roanne
Feyzin
St Genis Laval
Villeurbanne
Prémeyzel
Bellegarde

La première partie du projet a été initiée durant l’été 2023.

Artistes intervenants : Ahmed Boubakeur (son) / Chloé Colin (vidéo et photographie) / Loïc Xavier (photographie et écriture) / Marine Lanier (écriture)

Pour la partie Rhône, le projet DÉ/S/RIVES a bénéficié du soutien de la DRAC AURA, du département de l’Ain, du Syndicat mixte du Rhône des Iles et des Lones, du Syndicat du Haut Rhône, de CNR, du Parc Régional du Haut Jura (marais de l’étourneau) et du Service d’Accueil de Jour de l’ADAPEI de Bellegarde, les Floralies.

Pour la partie Loire, le projet DÉ/S/RIVES a bénéficié du soutien de la DRAC AURA, de Roannais Agglomération et de la ville de Roanne.

Pour l’exposition à l’Espace Photographique du Grand Colombier lors des Journées Européennes du Patrimoine, Blick Photographie a bénéficié du soutien de la Communauté de Communes de Bugey Sud.